En route pour Kalaw. Nous avons choisi de rejoindre Kalaw en voiture. Bien que nettement plus cher que le bus, cela nous permettra de profiter des paysages et de raccourcir assez nettement le temps de trajet (6h contre 12h).

Je m’improvise copilote. Pour rappel, ici on conduit à droite avec le volant à droite… Bon pouce en haut, « vas-y kiki, fonce ! », pouce en bas, « euh ça va pas le faire », pouce en bas très agité, « tu te calmes Denise !!! ». A noter aussi qu’on fait confiance au véhicule qui vous précède. Si son clignotant est allumé à gauche, cela signifie qu’on peut, en théorie, le doubler sans danger… En pratique les non-croyants serrent les fesses, les autres prient.

Je ne sais pas si notre chauffeur a des broches dans le bras, mais il a une fâcheuse tendance à laisser la voiture se déporter très largement à chaque virage.

Cette épopée est aussi l’occasion de découvrir tous les modes de transport et usagers qui partagent la route : charrettes à bœufs, carrioles à chevaux, tracteurs et camions hors d’âge, taxis collectifs, voitures, bus, mobylettes, vélos, piétons, chiens, chèvres, troupeaux de vaches, chevaux…

Les paysages que nous traversons sont toujours aussi surprenants et arides. Les montagnes qui se dressent autour de nous sont brunes, les arbres et la végétation n’ont sans doute plus été hydratés depuis fort longtemps. Nous laissons derrière nous de gros nuages de poussière, une nuée rouge ou blanche en fonction des sols.

Les visages des femmes et des enfants sont entièrement recouverts de Tanakah, laissant augurer la puissance du soleil.

Nous arrivons à Kalaw en fin d’après-midi où nous retrouvons, comme prévu, les petits voyageurs arrivés 2 jours plus tôt. Infatigables, ils ont déjà fait un trek d’une quinzaine de kilomètres le jour même, histoire de repérer les environs…

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